• Description

La paix : L’Assemblée nationale ratifie le traité de Francfort, ratifié deux jours plus tôt par l’empereur allemand.

Second siège de Paris :

18mai2

Les troupes de l’armée régulière avancent. Le 82e de marche et le 114e de ligne, précédés par des éclaireurs du 113e, avancent en deux colonnes sous la direction du général Osmont. Ils prennent deux barricades en avant de Bourg-la-Reine et le moulin de Cachan. Une centaine d’insurgés sont tués et quarante-huit sont faits prisonniers.

Lors de la prise du moulin de Cachan, André Victor Rouby, vingt-trois ans, de Saint-Félicien, Ardèche, soldat au 82e de ligne, a le coude gauche fracturé par un coup de feu. Toussaint Paoli, soldat au 82e de ligne, a l’humérus gauche fracturé par un coup de feu.

A gauche, les corps Douay et Clinchant avancent également. Ils sont protégés par les batteries installées à Montretout et celles du Mont-Valérien. Ils doivent construire les batteries de brèche.

A l’extrême gauche, des batteries sont construites au château de Bécon, sur la voie ferrée, dans la redoute de Gennevilliers et dans l’île de la Grande-Jatte.

A l’extrême droite, tous les jours, la cavalerie fait des reconnaissances et occupent les insurgés.

Ces derniers sentent venir l’assaut final et tente de le retarder en redoublant leurs tirs sur les troupes régulières, empêchant l’avancée sur le chemin couvert qui mène aux portes d’Auteuil et de Passy.

Emile Degremont, vignt-un ans, de Masnières, Nord, soldat au 67e de ligne, est blessé par éclat d’obus qui lui fracturent la tête du radius et l’humérus. Il en gardera une paralysie de l’avant-bras et des doigts.

A Clamart, Eugène Billot, vingt-quatre ans, de Giromagny, Haut-Rhin, caporal au 41e de ligne, est atteint à la jambe gauche et au pied par des éclats d’obus. Son pied en restera paralysé.

Au bois de Boulogne, Pierre Coudert, soldat au 14e provisoire est blessé à l’avant-bras gauche par coup de feu. Jean Mazeau, vingt-cinq ans, de Champagnac, Dordogne, soldat au 125e de ligne, a l’humérus gauche fracturé par un coup de feu.

Dans les tranchées de Villeneuve-l ’Etang, Ernest Alfred Doucet, du 3e génie, est blessé par l’explosion d’un obus à balle et souffre de plaies contuses et brûlures à la joue droite, déchirée.

A Montrouge, Jean Héraud, vingt-un ans, de Thenon, Dordogne, soldat au 82e de ligne, perd plusieurs doigts de la main droite touchée par un coup de feu.

A Mayence, Ahmed Ben Aussin de Constantine, soldat au 3e tirailleurs, décède de phtisie.

Christine Lescène - Le Blog d'une Généalogiste - 18 mai 2021