Second siège de Paris :
Dans la nuit, le capitaine commandant la compagnie auxiliaire du 71e de marche s’approche de l’entrée du fort de Vanves, et y pénètre. Il n’y a plus personne. Comme le fort d’Issy, le fort de Vanves tombe sans bruit. Mais il a été miné.
L’armée régulière prend possession des lieux après les avoir sécurisés.
Pendant ce temps, le corps Douay, à gauche, prolongent les tranchées jusque derrière la butte Montmartre.
Le 5e corps, du général Clinchan, franchit la Seine et les troupes s’établissent à Longchamps. Une parallèle est ouverte en arrière des lacs du bois de Boulogne, jusqu’à hauteur de la porte de la Muette.
Pendant la nuit du 13 au 14, des places d’armes sont construites à deux cents mètres de la contrescarpe des bastions. Des batteries sont établies aux extrémités des lacs et des embuscades placées dans leurs îles.
Pendant ce temps, le 1er corps reste en défense à Neuilly et Asnières, où les canonnades et les fusillades sont continuelles.
A l’extrême droite, la cavalerie occupe Fresnes, Rungis, et Belle-Epine, fouille les villages, et, par ses attaques, facilite le travail des opérations autour des forts.
Le 4e dragon est à Belle Epine. Louis Auguste Lemarquis, brigadier, est blessé par un éclat d’obus qui lui fracture le front. Il perd son œil gauche. Le sous-lieutenant Paul Plissard, trente-et-un ans, natif de Guerigny, Nièvre, est atteint également par un éclat d’obus, qui le blesse à la jambe gauche. Elle en restera atrophiée.
A Ulm, en captivité, André Jaillet, de Dolomieu, Isère, soldat au 12e d’artillerie, décède du typhus.
A Mayence, en captivité, Arthur Samson, de Saint-Lô, Manche, soldat au 8e artillerie, décède de phtisie. Auguste Lagarrigue, de Haute-Garonne, soldat au 52e de ligne, décède du typhus.
Christine Lescène - Le Blog d'une Généalogiste - 13 mai 2021