Second siège de Paris :
Conscient qu’aucune négociation n’est possible avec la Commune, tant sont énormes ses exigences, Thiers refuse toutes les tentatives de médiation des groupes divers et variés qui les sollicitent : francs-maçons, partis des maires, délégués des conseils généraux.
Dans la soirée, prise du cimetière et du parc d’Issy, par trois colonnes composées des bataillons des brigades Derroja, Berthe et Paturel.
Une violente canonnade a préparé l’attaque. Le cimetière est pris à la baïonnette, sans qu’un coup de feu soit tiré. Les tranchées qui relient le cimetière au parc sont prises dans la foulée.
Les troupes de la brigade Paturel s’emparent des barricades armées de mitrailleuses et pénètrent dans le parc d’Issy d’où les insurgés sont refoulés.
L’armée régulière a réussi à minimiser ses pertes. Les insurgés, pour leur part, essuient de lourdes pertes : beaucoup sont tués ou capturés.
Dans le même temps, deux compagnies du 70e de marche s’emparent de la ferme Bonamy, à cinq cents mètres du fort de Vanves, tuent trente insurgés et en capture soixante-quinze.
A Mayence, en captivité, Antoine Jomand, du Rhône, soldat au 5e d’artillerie, décède d’un cancer. Etienne Bernadou, de Cap, dans les Hautes-Alpes, soldat au 4e de ligne, décède du typhus. Jean Constard, de Vaux, dans la Somme, soldat au 18e de ligne, décède de dysenterie.
Christine Lescène - Le Blog d'une Généalogiste - 29 avril 2021