A l’assemblée, les discussions continuent sur l’avenir de la France.
De grands changements vont être fait dans l’armée et son organisation. Les mobiles de Paris vont être envoyé en Algérie où une école type Saint-Cyr y sera instituer, pour permettre aux mobiles de recevoir une instruction militaire et de passer officier. L’armée doit être dissoute, à l’exception de six régiments : le 35e, et les 100e à 104e. La valse des officiers va avoir lieu, mais les sergents seront maintenus en place. Le gouvernement leur accorde le mérite de la confiance de leurs hommes et de leur expérience.
Les directeurs des compagnies de chemin de fer sont convoqués à Versailles, pour organiser l’évacuation la plus rapide possible des troupes allemandes.
A Blois, à dix heures du matin, une partie des troupes prussiennes s’en va.
A Vendôme, jour après jour, les ambulances se vident. Les allemands évacuent leurs convalescents sur Blois ou Orléans, avant de les rapatrier par le chemin de fer. Les soldats français doivent, pour leur part, attendre un visa, et l’autorisation des allemands, pour quitter leurs ambulances.
Sur les marchés, les cultivateurs sont joyeux, enfin libres, mais la rareté des denrées fait flamber les prix.
Le bureau de change continue à fonctionner. Il durera jusqu’au 8 mars. Les habitants peuvent encore échanger l’argent donné par les soldats allemands, quand ils en donnent au lieu de prendre ce qu’ils veulent sans payer.
Enfin, la mairie reçoit la réquisition de deux voitures de force et de plusieurs autres voitures, pour les officiers et leurs bagages. C’est le signe du départ définitif des allemands.
A Mayence, en captivité, Jean Migny, de la Corrèze, soldat au 57e de ligne, décède du typhus.
Christine Lescène - Le Blog d'une Généalogiste - 3 mars 2021