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A Paris, des manifestations ont lieu devant l’Ecole-Militaire et devant la caserne de la Pépinière.

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Dans ce dernier lieu, les grilles y sont brisées par les émeutiers qui se précipitent à l’intérieur de la caserne, tentant d’entraîner avec eux les 1 800 marins désarmés qui s’y trouvent. Seuls huit manqueront à l’appel du soir.

A Blois, le journal du Loir-et-Cher reprend sa publication normale. Elle avait été arrêtée le 10 décembre 1870 ;

A Vendôme, les mouvements de troupes sont toujours aussi importants mais les allemands sont moins exigeants. Ils ne demandent plus que quatre cents kg de viande et la même quantité de pain, au lieu des 1200 kg fournis quotidiennement, les jours précédents.

Pendant le mois de février, les bureaux de l’état civil ont enregistré soixante-quatorze décès civils et quarante décès militaires. Mais un grand nombre de soldats morts dans les ambulances n’ont pas été déclarés en mairie. Sans jugement, ceux-là n’auront jamais d’acte de décès.

A Ulm, Jean Vigneory, de Neuillac, Charente, vingt-deux ans, décède du typhus.

A Mayence, Mathias Bockier, vingt-six ans, de la Seine, soldat au 24e de ligne, décède à l’hôpital après six semaines de soins, d’une inflammation du foie.

Christine Lescène - Le Blog d'une Généalogiste - 28 février 2021