A Saint-Ouen, Loir-et-Cher, la convalescence des quatre blessés, officiers du 75e mobile, continue.
A la sortie de la messe du village, Léon de Maricourt rencontre le facteur qui lui remet un gros paquet de lettres.
Ce sont les premières qu’il reçoit depuis trois mois.
Par quel miracle tous ces courriers qui lui étaient adressés ont-ils fini par le retrouver.
Il hésite, les tourne et les retourne. Quelles tristes nouvelles va-t-il recevoir ?
Mais il n’y a aucune mauvaise nouvelle.
Sa femme et ses enfants vont bien.
Sa mère est toujours à Castres et ses frères sont tous revenus vivants, auprès d’elle.
Il n’a miraculeusement perdu aucun membre de sa famille.
A Bitche, le capitaine Mondelli part enfin, mais sans laisser-passer, il doit prendre une route détournée. Le nord de la France étant occupé, il ne peut passer par le Luxembourg et la Belgique. Il se dirige vers Wissembourg, à travers des chemins étroitement surveillés par l’ennemi et parvient à Bordeaux le 17 février.
A Belfort, un éclat d’obus arrache le bras d’une domestique dans la maison Laroyene, rue de la Botte, alors qu’elle se trouve dans la cuisine.
A Ulm, Guillaume Rioux, de Plougras, Côtes-d’Armor, soldat au 79e de ligne, décède de pneumonie.
Christine Lescène - Le Blog d'une Généalogiste - 11 février 2021