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Siège de Paris : les victimes des bombardements, pour la journée, sont de trois enfants, trois femmes et quatre hommes tués, quatre enfants, six femmes et seize hommes blessés.

Pendant la nuit, Vaugirard et Grenelle sont bombardés. L’intensité de l’attaque augmente au matin. Les bombardements continuent sur Paris et Saint-Denis.

Le fort d’Issy commence à souffrir. Le fort de la Briche reçoit à lui seul mille projectiles. Au fort de la Double-couronne, deux officiers sont tués, un trois et trois hommes sont blessés. Au fort de l’Est, le bilan est de un tué et sept blessés. Au fort de Montrouge, il y a sept blessés.

Les forts commencent à montrer des dégâts et la situation défensive de Paris devient plus difficile.

Armée de l’Est :  elle atteint Besançon et s’arrête autour de la ville, à cheval sur le Doubs, pendant que Manteuffel en prépare l’enveloppement.

23janvier

Au sud de Besançon, à Quingey, des fractions du 15e corps de Martineau rencontrent la 13e division allemande de Von Bothmer. Les contacts avec l’armée de Manteuffel vont être constants. A Clerval, le lieutenant M.D. Guyon, du 63e de marche, est blessé. A Blamont, le lieutenant J.P. Vinciguerra et le sous-lieutenant de la Bernarderie, du 60e de marche, sont blessés.

Des combats ont lieu à Vesoul, entre des détachements de corps francs et de mobiles de Langres et la brigade de cavalerie badoise.

Des escarmouches ont lieu à Montbozon, entre Baume-les-Dames et Vesoul, entre les attardés du 18e corps et les têtes de colonne du XIVe corps allemand.

A Baume-les-Dames même, des combats ont lieu entre les arrière-gardes du 15e corps et la brigade mixte allemande de Von der Goltz.

Les combats autour de Dijon continuent pour la troisième journée consécutive.

Cinquante-sept officiers sont hors de combat, dont quarante-trois sont tués ou décèdent de leurs blessures.

Luigi Carlo Guiseppe Dell’Isola, vingt-quatre ans, natif de Voghera, Italie, sous-lieutenant aux volontaires italiens, a le fémur droit fracturé par un éclat d’obus. Il doit être amputé de la cuisse au tiers supérieur. Léon Auguste Refrégé, vingt-cinq ans, natif de Saint-Georges, garde mobile de l’Aveyron, a le fémur gauche fracturé par un éclat d’obus et doit aussi être amputé. François Auguste Calvet, garde mobile de l’Aveyron est blessé par deux coups de feu, l’un à l’épaule gauche, l’autre lui fracture le maxillaire inférieur. Edme Cognard, caporal  aux gardes mobiles de Saône-et-Loire, a le pied fracturé par un coup de feu à Pouilly.

Christine Lescène - Le Blog d'une Généalogiste - 23 janvier 2021