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A Paris, les restrictions continuent avec la réduction de la consommation du gaz. Un grand nombre d’étrangers sortent de Paris pour parlementer à Créteil et rentrent le lendemain.

26octobre

A l’Est, sur le plateau de Langres, les prussiens lèvent leur camp de Savoyeux et se dirigent sur Gray. Le pays subit toutes les horreurs de la guerre. Les femmes sont insultées et chassées de leurs maisons livrées au pillage. Les hommes sont arrêtés et enfermés dans l’école des filles. Là sont également entassés les corps des morts. Les cadavres des hommes tombés au combat gisent sur le champ de bataille. Les allemands interdisent leur enlèvement. Gray et Seveux sont occupées. Pendant le soulèvement de la population, le 24 octobre, onze combattants français dont deux femmes, sont morts : Marion, le facteur, Felix Guyot, Jacques Gavard, Nicolas Lavaux, Durget, Gauthier, Jeanne Denis, Garnier, Ravenet, un étranger et Jeanne Grapin, tué à travers champs par un éclat d’obus.

A Metz, le conseil de guerre décide que le général Jarras ira au château de Frescati pour discuter des conditions de la capitulation.

Les prussiens quittent Schelestadt pour revenir devant Neuf-Brisach.

En Eure-et-Loir, à Anet, plus de 4 000 prussiens arrivent, accompagnés de 4 batteries d’artillerie, accompagnés de cavaliers. Ce jour-là, Dreux est occupée par les troupes allemandes. Des escarmouches ont lieu à Anet, entre les francs-tireurs et la 6e division de cavalerie du général major Von Schmidt. Mais les prussiens ne vont pas au combat. Ils repartent le lendemain. Ils se contentent de surveiller le secteur. Pendant ce temps, les troupes françaises se rassemblent.

Christine Lescène - Le Blog d'une Généalogiste - 26 octobre 2020