Second siège de Paris :
Tiers ordonne le blocus alimentaire de Paris. Pour la seconde fois en moins d’un an, les Parisiens vont être affamés.
Une bataille d’artillerie s’engage entre les deux camps. Les batteries de l’armée régulière, des attaques de droite, ouvrent le feu. Les batteries de Breteuil, de Brimborion, de Meudon, de Châtillon et du Moulin de Pierre couvrent littéralement d’obus le fort d’Issy, aux mains des communards. La batterie située entre Bagneux et Châtillon, tire, quant à elle, sur le fort de Vanves.
Les deux forts répliquent à l’attaque, ainsi que l’enceinte et le Point-du-Jour.
Cette fois, l’armée régulière avance. Une carrière située près du cimetière d’Issy, est prise aux insurgés et une tranchée est aussitôt creusée le long de la route de Clamart aux Moulineaux, pour dominer ce village.
L’ambulance de Cours-la-Reine voit arriver quatre-vingts filles incurables, transportées de Neuilly par les voitures de la société de secours aux blessés, avec les religieuses qui en ont la garde. Elles sont nourries, soignées et, dans la soirée, évacuées vers un couvent, à l’abri des combats.
L’ambulance volante du marquis de Hertfort amène les premiers blessés au château de Ville d’Avray.
A Ulm, en captivité, Claude Claude, de Saint-Côme, Gironde, soldat au 31e de ligne, décède de pneumonie. Jean Mahet, de Trébry, Côtes-d’Armor, soldat au 24e de ligne, décède d’apoplexie.
A Dantzig, Antoine Jacob, de Saint-Martin-de-la-Mer, Côte-d’Or, soldat au 79e de ligne, décède en captivité.
A Mayence, en captivité, Adolphe Chevalier, de Ponteaux, Saône-et-Loire, soldat au 6e régiment d’infanterie, décède du typhus.
Christine Lescène - Le Blog d'une Généalogiste - 25 avril 2021