Second siège de Paris :
La Commune réquisitionne, au bénéfice des sans-abri, les logements abandonnés par leurs occupants depuis le 18 mars.
L’armée régulière se met en place, tout doucement.
Un pont de bateaux a été mis sur la Seine, à la hauteur de Puteaux, permettant d’occuper la propriété de Saint-James et toute la partie de Neuilly comprise entre l’avenue de Courbevoie et le bois de Boulogne. Les équipages du pont ont été transportés à la Malmaison, pour organiser le passage sur la Seine, entre Asnières et Courbevoie, ce qui permettra de refouler les insurgés encore présents à Neuilly, Levallois et Clichy.
L’ambulance volante du marquis de Hertfort se rend à la batterie de Breteuil où sept marins sont mortellement blessés. A Courbevoie, elle soigne onze blessés et procède à quatre amputations de la cuisse.
Pourtant, la journée du 24 est relativement calme. Alors qu’ils ont reçu, à deux reprises, l’ordre d’attaquer par l’artillerie, les forts d’Issy, de Vanves et du Point-du-Jour, les généraux commandant les positions de Meudon et de Sèvres reçoivent un contrordre, à deux reprises également. Le général Cluseret, des insurgés, a demandé un armistice pour évacuer Neuilly.
Charles Variot, mobile de la Côte-d’Or, décède à Angoulême. Sa famille sait où il est. Celle de Joseph Reboursier l’ignore toujours et fait paraître des annonces dans la presse. Garde mobile de la Sarthe, il a été blessé à Villorceau le 8 décembre, transporté à Loynes dans une ambulance divisionnaire et évacué de Loynes après cinq heures. Depuis, plus aucune nouvelle n’est parvenue à la famille.
A Mayence, en captivité, Jean Altavena, de Nices, Alpes-Maritimes, soldat au 20e régiment d’artillerie, décède de pneumonie.
Christine Lescène - Le Blog d'une Généalogiste - 24 avril 2021