Second siège de Paris :
Au château de Becon, Auguste Cazes, du 7e d’artillerie a le fémur droit fracturé par l’écroulement d’une toiture. François Evin, natif de Lignay, Loire-Inférieure, du même régiment, a la jambe gauche fracturée pour les mêmes raisons.
A Neuilly, Jean Baptiste Constant, quarante-quatre ans, natif de Beauzine, Lot-et-Garonne, sous-lieutenant au 87e de ligne, a la jambe gauche déchirée par un éclat d’obus. Il perd l’usage de sa jambe.
Au pont de Neuilly, Joseph Léon Jeansolin, soldat au 87e de ligne est blessé à la poitrine et à l’épaule par coups de feu.
Au Val Fleury, Louis René Lecuru, soldat au 35e de ligne, a l’omoplate droite fracturée par un éclat d’obus.
A Ulm, en captivité, Vincent Lamothe, de Riscle, Gers, soldat au 99e de ligne, décède d’apoplexie.
A Auxey-le-Grand, en Côte-d’Or, Antoine Rocault, soldat au 2e régiment de zouaves, à Oran, décède de maladie contractée au service. Combien comme lui ne seront pas considérés comme morts de la guerre ?
Christine Lescène - Le Blog d'une Généalogiste - 21 avril 2021