Second siège de Paris
A l’ouest de Paris, depuis six jours, le général Ladmirault combat les fédérés sur la rive droite de la Seine. Il réussit à les refouler, occupant Colombe, Asnières et Bois-Colombes. Il établit des avant-postes à Neuilly.
A Neuilly, Pierre Pallière, vingt-et-un ans, natif de Saint-Baudille, Isère, du régiment étranger est blessé à la main gauche par un coup de feu. François Pigeroulet, du même régiment, est blessé à la cuisse gauche par un éclat d’obus. Pierre Martin, du 20e chasseurs à pied, a la main gauche déchirée par un coup de feu. Antoine Genin, sergent au régiment étranger, est blessé à la poitrine par un coup de feu. Pierre Helloco, trente-et-un ans, natif de Langast, Côtes-d’Armor, soldat au 70e de ligne, est blessé à l’œil droit par un éclat d’obus. Il perd la vue de cet œil.
Au pont d’Asnières, Adrien Thioreau, soldat au 36e de ligne, est blessé à la tête par un éclat d’obus.
A Ulm, en captivité, Victor Pégorier, de Mouret, Aveyron, soldat au 2e grenadiers de la garde, décède d’inflammation du cerveau.
A Mayence, en captivité, René Toma (sans plus de renseignement) décède du typhus. Emile Goulard, de la Ville-aux-Bois, Aisne, de la marine, décède de phtisie. Jean Faure, de Charente-Inférieure, soldat au 34e de ligne, et Théodore Legros, de Paris, soldat au 15e chasseurs à pied, décèdent de la même maladie.
Christine Lescène - Le Blog d'une Généalogiste - 18 avril 2021