A Vendôme, soudain, les mouvements de l’ennemi s’arrêtent. Est-ce bon signe ?
A Saint-Genest, les travaux de défense sont terminés. Chaque bataillon du 75e mobiles connaît son emplacement de combat et les hommes sont prêt à se battre. Les régiments sont entraînés, les hommes ont été rhabillés de pied en cap, les armements ont été revus et réparés, les approvisionnements en vivre et munition sont complets. C’est le dernier jour de l’armistice. Tout peut arriver.
A Blois, le commandant de la place invite les habitants à rester chez eux. Le pont de bois est prêt à être incendié, au cas où le traité de paix ne serait pas ratifié.
Conclusion des préliminaires de la paix, à Versailles, entre Thiers, assisté de Jules Favre, et le chancelier allemand Von Bismarck.
La France cède l’Alsace et la Lorraine, devra payer une indemnité de cinq milliards et subir l’occupation du territoire, en garantie du payement qui devra être effectué en 1875.
L’armistice est prolongé jusqu’au 12 mars.
30 000 allemands entreront dans Paris le 1er mars et y séjourneront jusqu’à l’échange des ratifications du traité préliminaire.
A Ulm, en captivité, Mohammed ben Choban, de Constantine, soldat au 3e tirailleurs algériens, décède de pneumonie.
Christine Lescène - Le Blog d'une Généalogiste - 26 février 2021