L’assemblée nationale, présidée par Jules Grévy, confie à Thiers le titre et les fonctions de chef du pouvoir exécutif et le charge d’entamer et de poursuivre les négociations avec l’Allemagne, en vue de rétablir la paix.
A Vendôme, les résultats des élections viennent seulement d’arriver. Pour le département du Loir-et-Cher, Bozérian, Thiers, Ducoux, de Sers et Tassin sont nommés.
En gare de Vendôme, une machine arrive directement de Paris. Plusieurs ingénieurs sont à bord, pour vérifier l’état de la ligne. Le service devrait reprendre bientôt.
De grands mouvements de troupes sont signalés.
A Bordeaux, le capitaine Mondelli, parti de Bitche le 11 février , se heurte à l’administration. Il finit par rencontrer le général Leflô, qui le renvoie à son aide-de-camp, le colonel Barry, qui le renvoie au général Suzanne, ministre par interim à Paris. Il doit donc reprendre la route. Ce n'est pas comme s'il ne devait pas traverser, à chaque fois, des zones occupées, sans sauve-conduit !!!
Les régiments de mobiles continuent leur marche pour la défense du pays et arrivent à La Mothe-Bourbon où ils restent jusqu’au 19.
A Angers, Denis Erard, du 33e mobile de la Sarthe, muni d’un laisser-passer, prend le train pour Saumur où il doit retrouver son régiment. A midi, c’est chose faite, et il reprend sa place dans la marche.
A Belfort, la première colonne de la garnison quitte la place forte, après que la garde sédentaire ait remis ses armes à la mairie.
A Ulm, Saïd Ben Ahmed, de Sétif, caporal au 3e tirailleurs algériens, et Louis Valin, de Beauchemin, Maine-et-Loire, soldat au 79e de ligne, décèdent d’une pneumonie.
Christine Lescène - Le Blog d'une Généalogiste - 17 février 2021