A Paris, arrivée des convois de vivre envoyés par l’Angleterre.
A Janville, le départ se précise. Les visites d’adieu se multiplient. Certains seront définitifs. Le soldat bas-breton qui est soigné à l’étage de l’ambulance, Mathurin, amputé depuis quelques jours, n’en a plus pour longtemps. Mathurin Alain, trente ans, caporal au 38e régiment de marche, né à Questembert, décèdera le 25 février 1871, à sept heures du matin, près de trois mois après avoir été blessé, à la bataille de Loigny.
A Blois, le pont est rétabli. Le préfet Lecanu est de retour. Il avait été expulsé de la ville par le colonel prussien.
A Belfort, le bombardement est particulièrement intense. Jean Louis Maréchal, soldat au 49e de ligne a le sacrum fracturé par un éclat d’obus.
Le colonel Denfert envoie un parlementaire au camp prussien. Il souhaite qu’il laisse passer un officier français pour la Suisse, afin d’avoir plus de renseignements sur l’armistice et recevoir les ordres du gouvernement français.
Christine Lescène - Le Blog d'une Généalogiste - 4 février 2021