A Paris, fermeture de l’ambulance d’Autriche-Hongrie qui a reçu 42 blessés et malades et compté un seul mort.
Armée de l’Est, toute la matinée, les soldats croient à l’armistice. Pour eux, la guerre est finie.
Mais, pendant la nuit, le général Manteuffel signifie au général Clinchant qu’ils ne sont pas concernés par le traité. Il n’y aura pas de suspension des armes. Pendant que les français savouraient une fausse paix, les allemands prenaient position pour leur couper les routes et les défilés. Il ne reste plus, au général Clinchant, pour sauver son armée, que de se réfugier en Suisse.
Affaire de Vaux au sud-ouest de Pontarlier, entre les débandés du 24e corps et la 3e division allemande. Les allemands n’ont plus qu’à ramasser les prisonniers.
A Belfort, le feu de l’ennemi est très fort. Dans la matinée, un obus pénètre dans la prison de la ville où se trouvent les prisonniers de guerre, quatre sont tués et seize sont blessés. Une femme est tuée dans le quartier du Fourneau. Au même endroit, la maison Bontemps s’effondre sous les projectiles reçus.
A Janville, à sept heures du matin, Pierre Cyprien Coutable meurt du typhus. Garde mobile du Loir-et-Cher, il n’a que vingt-et-un ans.
A Bitche, les hommes apprennent, à la lecture des journaux, que Paris a capitulé. C’est la consternation.
Christine Lescène - Le Blog d'une Généalogiste - 31 janvier 2021