A Paris, la vie continue après la tentative de coup d’état de la commune. La société française de secours aux blessés adopte un nouveau modèle de voiture (voiture lit) pour le transport des grands blessés. L’ennemi se montre en masse entre Blanc-Mesnil et Drancy.
A Montmedy, des uhlans apparaissent dans les environs, sur les hauteurs entre Chauvency et Thonne-les-Prés.
Des gendarmes envoyés en reconnaissance vers Jametz aperçoivent des cavaliers prussiens sur les plateaux qui séparent cette commune de Iré-le-Sec. Une fusillade éclate.
Deux compagnies de mobiles en promenade dans les parages, alertées par les tirs arrive brusquement sur la hauteur, par un pli de terrain.
Les prussiens battent très vite en retraite. Ce sont des éclaireurs, ils retournent rapidement à Jametz où une colonne de 1200 hommes prépare son repas et tout ce petit monde prend la poudre d’escampette.
Le soir même, une dizaine de zouaves de la garnison, partis en francs-tireurs depuis quelques jours, reviennent, montés sur des chevaux prussiens.
Cette capture animale, ajoutée à d’autres précédentes, permet d’équiper quatre-vingts cavaliers français parmi les évadés de Sedan. Ils vont ainsi former un escadron qui sera bien utile dans les jours qui vont suivre.
Christine Lescène - Le Blog d'une Généalogiste - 1er novembre 2020