• Description

Second siège de Paris :

A Paris, les travaux de démolition de la maison habitée par Thiers, sur la place Saint-Georges, ont commencé. La maison appartient, par succession, à sa femme et à sa belle-sœur, mademoiselle Dosne.

Malgré le mécontentement et l’opposition des habitants du quartier, les ouvriers continuent leur œuvre de destruction, protégés par des soldats de la Commune.

Thiers déclare que, lorsque les combats auront cessé, il laissera les lieux en l’état et interdira à ses héritiers de vendre ou de reconstruire sur le terrain.

 

https://www.parismuseescollections.paris.fr/fr/musee-carnavalet/oeuvres/maison-d-adophe-thiers-en-cours-de-demolition-commune-de-paris-1871-place-1#infos-principales

La commune continue à chercher des hommes pour se battre. Dans plusieurs arrondissements, des visites domiciliaires sont faites et les hommes de moins de quarante ans sont arrêtés. Soit ils rejoignent les rangs de la commune, soit ils sont enfermés dans l’église Notre-Dame-de-Lorette.

A Issy, les projectiles des insurgés ont détruit la plupart des maisons de la grande rue et des rues latérales. Le couvent des Oiseaux et le petit séminaire ont été saccagés. Les ornements sacerdotaux ont été lacérés et piétinés.

La prise des forts d’Issy et de Vanves faite, les travaux de siège continuent.

S’appuyant sur les forts conquis, les attaques de l’armée régulière portent entre le petit Vanves et la Seine, menaçant les portes de Sèvres et d’Issy.

Jean Baptiste Lucien Berthe, soldat au 85e de ligne, est blessé à la main droite par un coup de feu, dans les tranchées de Châtillon-sur-Seine.

Olympe Henri Martin Fiquet, vingt-un ans, de Bec-de-Mortagne, Seine-Inférieure, soldat au 1er train des équipages, est blessé à l’œil, à Issy.

A Mayence, en captivité, Jules Brochard, d’Alexin, Mayenne, soldat au 83e de ligne, et Pierre Ferant, de Saint-Pierre-de-Mons, Gironde, soldat au 94e de ligne, décèdent du typhus.

Christine Lescène - Le Blog d'une Généalogiste - 14 mai 2021