• Description

Une nouvelle rencontre a lieu entre Français et Allemands. Jules Favre et Pouyer-Quertier, ministre des Finances, rencontrent Bismarck à Francfort.

Second siège de Paris :

Après la prise de la gare de Clamart, ce jour et les jours suivants, les positions sont consolidées, les tranchées creusées plus profond.

Les batteries destinées à protéger les attaques de droite sont celles de Bellevue, de Meudon, du Chalet de Fleury, des Moulineaux, du phare du château d’Issy, du moulin de Pierre, du plateau de Châtillon et de Bagneux. Ces batteries armées de 70 pièces de canon écrasent sous leurs obus, les forts d’Issy et de Vanves et incendient les bâtiments.

6mai

A Clamart, Annet Pinon, vingt-un ans, du Brugeron, Puy-de-Dôme, soldat au 46e de ligne, perd trois doigts à sa main gauche, touchée par un coup de feu.

Au 17e chasseurs à pieds, Jean Carrias, vingt-un ans, de Riom, Puy-de-Dôme, est blessé à la cuisse gauche par un coup de feu. Sa jambe et son pied resteront paralysés. Charles Eloi Désiré Defouloy, vingt-deux ans, natif de Béhéricourt, Oise, est blessé au poignet droit par un coup de feu, qui en restera handicapé. Gabriel François Clement Jabouille, vingt-deux ans, de Clairavaud ( ?), caporal, est touché par un éclat d’obus au bras et au flanc droits. Louis Léopold Lotte est touché par un coup de feu et perd son testicule droit. Hippolyte Pons, vingt-deux ans, de Chalignargue, Cantal, est touché par des éclats d’obus à la cuisse et au bras droit. Plusieurs de ses doigts vont être paralysés.

A Issy, Louis Alexandre Barthelemy Chauffriasse, vingt-trois ans, natif de Saint-Léonard, Haute-Vienne, soldat au 38e de ligne, a le bras gauche fracturé et l’omoplate touchée. Son bras en restera en partie paralysé. Antonin Fontaine, soldat au 2e régiment d’infanterie provisoire est blessé au bras gauche, qui en restera atrophié. Pierre Michaud, trente-et-un ans, de la Rochelle, soldat au 42e de ligne, est touché par un éclat d’obus à la jambe gauche, qui en restera paralysée.

Bernard Thomas, de Clermont, Puy-de-Dôme, soldat au 72e de ligne, est touché à la main par un éclat d’obus et perd un doigt.

Les insurgés auraient perdu un millier d’hommes (tués, blessés ou prisonniers). L’armée régulière en aurait perdu quatre cents. Parmi les blessés, se trouve le fils du duc de Broglie, touché par un éclat d’obus. Collin, lieutenant d’artillerie, figure parmi les morts.

L’ambulance volante du marquis de Hertfort est au château d’Issy. Cent blessés sont évacués sur Ville-d’Avray, Versailles et Jouy.

A Mayence, en captivité, Yves Lepors, de Guissény, Finistère, soldat au 2e voltigeurs, décède de pneumonie.

Christine Lescène - Le Blog d'une Généalogiste - 6 mai 2021