• Description

Second siège de Paris :

Barricade_Voltaire_Lenoir_Commune_Paris_1871

Au 91e de ligne, le sergent Malespina est blessé au genou droit.

Jean-Paul Chénard, caporal au 51e de ligne, a la jambe droite fracturée par un éclat d’obus.

A Clamart, Victor Crumière, vingt-deux ans, natif d’Ollières, Ardèche, soldat au 71e de ligne, a le bras gauche fracturé par un coup de feu. Il devra porter un appareil prothétique.

A Neuilly, Auguste Ferdinand Désiré Dubein, vingt-et-un ans, natif de Langon, Loir-et-Cher, du 8e d’artillerie, a la jambe droite fracturée par un coup de feu. Toute sa jambe en restera atrophiée.

A Asnières, Henri Joseph Odou, vingt-six ans, natif d’Halluin, Nord, a le coude gauche traversé par un coup de feu.

A Chatillon, Jean Martin Petit-Jean, soldat au 45e de ligne, est blessé au sommet du crâne par un éclat d’obus avec perte partielle de l’os occipital. Antoine Pommier, natif de Monestier, Corrèze, sergent au 41e de ligne, et blessé à l’épaule gauche par un éclat d’obus. Jean Marie Bagard, vingt-deux ans, natif de Vermont, Vosges, soldat au 41e de ligne, est blessé à la face par un éclat d’obus.

Dans le Loir-et-Cher, les nouvelles du siège de Paris parviennent par la presse.

La lecture « journal du Loir-et-Cher » du 9 avril, informe ses lecteurs que, deux jours plus tôt, le régiment de gendarmerie et la brigade Besson ont pris Courbevoie, caserne et ville. La veille, la division Montaudon, aidée d’une troupe du génie, a pris le pont de Neuilly. Le général Montaudon a été légèrement blessé. Le général Pichot a été grièvement atteint, mais les insurgés ont essuyé de lourdes pertes. Les nouvelles sont donc plutôt récentes.

A Ulm, en captivité, Jules Gourdon, de Villeneuve, Marne, vingt-quatre ans, décède de péritonite.

A Mayence, en captivité, Jules Cellerier, de Limoges, Haute-Vienne, sergent au 2e tirailleurs, décède de la petite vérole.

Christine Lescène - Le Blog d'une Généalogiste - 9 avril 2021