• Description

Arrivés à Vierzon, Léon de Maricourt et Julien de Saint-Venant y trouvent un capitaine bien perplexe devant ses deux officiers français évadés des ambulances et voulant rejoindre leur corps. « du diable si je sais où il peut être !!! Le 16e corps doit être en Limousin ? Cherchez-le vous-même où vous voudrez : voilà un permis de circuler gratuitement sur toutes les lignes de France »

Et les voilà reparti, nantis d’un précieux sésame, cette fois, pour Limoges.

 

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Les deux régiments de mobiles, le 33e et le 75e ne sont pas dans le Limousin, mais dans la Mayenne. Ils quittent Daon et passent par Champigné, Juigné-Béné, où ils franchissent la Mayenne et gagnent Montreuil-Belfroi où ils passent la nuit.

 Le reste de l’armée bouge et se prépare à la reprise de la guerre.

Des troupes quittent leurs dépôts pour rejoindre les régiments prêts au combat.

Au 47e régiment de marche, la 11e compagnie du dépôt part pour Montmeillant.
La 10e compagnie du 16e bataillon de chasseurs à pied quitte Collioure pour occuper le camp d’Arles.
Les 126 hommes et 94 chevaux de la 28e batterie du 9e régiment monté d’artillerie se rendent à Poitiers pour rejoindre le 26e corps d’armée.

A Blois, les premiers effets du changement de gouvernement se font sentir. Le préfet Lecanu démissionne, et Duchange, conseiller de préfecture, est révoqué.

A Vendôme, les troupes allemandes font des allées et venues permanentes qui sont une charge très lourde pour la ville, avec les réquisitions constantes.

Le conseil municipal doit voter un nouvel emprunt de 8 000 francs.

Christine Lescène - Le Blog d'une Généalogiste - 14 février 2021