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A Paris, le désarmement de l’armée et de la garde nationale a commencé. Le dépouillement des votes se fait avec une grande lenteur. A la nuit, aucune mairie d’arrondissement n’a terminé de compter les votes du 8 février.

Dans quelques départements occupés, le vote n’a pas encore eu lieu. Néanmoins, certains

ont déjà communiqué leurs résultats, comme l’Aisne, la Marne, la Seine-et-Oise, le Nord et la Seine-et-Marne.

Le ravitaillement de Paris continue, depuis l’Angleterre et la province. Les 8 et 9 février, à la gare des Batignolles, venant de l’Ouest (Brest, Cherbourg et Granville), trente-neuf trains apportent plus de sept millions de kg de diverses marchandises comme des grains et de la farine, des conserves et salaisons, du beurre, des pommes de terre.

La compagnie de l’Ouest expédie de Dieppe par Amiens, cinq trains par jour chargés principalement de farines, de bestiaux, de poissons et de houille.

A Belfort, ayant pris connaissance des évènements qui se passent partout en France, le colonel Denfert propose au général de Treskow une suspension des hostilités. Mais ce dernier refuse ; il veut que la place tombe et cède. Les bombardements reprennent avec une extrême violence. Pendant cinq jours d’affilé, une véritable pluie de fer et de feu s’abat sur la ville, le château et la justice.

Un des fils du docteur Petitjean, Paul, âgé de douze ans, est grièvement blessé.

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Christine Lescène - Le Blog d'une Généalogiste - 9 février 2021