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Siège de Paris : victimes des bombardements un enfant, une femme et deux hommes tués, trois enfants deux femmes et quatre hommes blessés.

L’ambulance établie par la société de secours aux blessés, au Corps législatif, est fermée et ses blessés sont évacués sur l’ambulance des Tuileries. Elle a reçu 247 blessés ou malade, dont 29 sont morts. Elle sera réouverte le 8 février.

Armée de l’Est : des engagements ont lieu depuis la veille à Salins, entre les arrière-gardes du 15e corps français et la 3e division allemande de Von Hartmann. Des canonnades ont lieu entre les forts Saint-André et Belin et l’artillerie allemande.

Dans la marche de l’armée de l’Est vers Pontarlier, Jules Marie Brun, vingt ans, natif de Chotte, Isère, soldat au 7e d’artillerie a les pieds congelés et perd tous les orteils des deux pieds.

A Belfort, une suspension d’armes de deux heures est décidée, pour enlever et inhumé les soldats tués la veille. Le bombardement reprend aussitôt après.

Dans le Loir-et-Cher, à Cellettes, à huit km de Blois, le sous-lieutenant de hussards Paul de Saint-Julien, à la tête d’un peloton de chasseurs à cheval entraîne ses hommes au galop sur une barricade en travers du pont. Il est atteint d’une balle en pleine poitrine mais l’action réussit et les allemands abandonnent la position. L’officier décèdera le 2 février, à l’âge de trente-six ans.

Ce vingt-sept janvier, Léon Delcourt, 20 ans, natif de Valenciennes, brigadier au 2e hussard, est tué au combat.

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Le 1er février 1874, un monument commémoratif du combat sera élevé sur le pont, en hommage à Paul de Saint-Julien et Léon Delcourt.

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Christine Lescène - Le Blog d'une Généalogiste - 27 janvier 2021