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Siège de Paris : les victimes civiles des bombardements s’élèvent à deux tués et vingt-deux blessés.

Le nombre de projectiles qui éclatent sur la rive gauche de la Seine s’élève ce jour-là à cent trente-sept. Quinze obus tombent sur l’hôpital du Val-de-Grâce, ainsi que sur l’asile Sainte-Anne. L’usine à gaz de la Villette est touchée. Quarante-sept propriétés particulières sont endommagées et trois incendies se déclarent.

Le feu de l’ennemi est très violent contre le fort d’Issy, Vincennes et Saint-Denis. Aux forts d’Issy, un blessé, Montrouge, quatre, Vincennes, sept, Nogent, un, Double-Couronne, deux, de l’Est, sept, au fort de La Briche trois, et à Aubervilliers, un tué.

Le clocher de Saint-Denis reçoit un grand nombre d’obus. Certains tombent sur la ville où trois personnes sont tuées. La population mal protégée, doit se replier vers l’enceinte de la ville, sous les bombardements. La gare du chemin de fer est sérieusement atteinte. Une dizaine de projectiles éclatent sur les salles de marchandises. Saint-Cloud est en flamme.

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Cinq cents mobiles du 13e bataillon de la Seine manquent pendant la nuit à la grand’garde de la Courneuve. La discipline est impossible à faire régner dans ces corps de mobiles de la Seine.

Armée de la Loire : le général de Pointe de Gévigny organise le 26e corps entre l’Yonne et la Loire, à Nevers et Auxerre. Il enlève les postes des gares de Roche-sur-Yonne et Brienon, sur la voie ferrée de Dijon à Sens et détruit les ponts.

Armée de l’Est : des combats ont lieu à Vorges et Bussy, sur la route de Quingey à Besançon, entre des fractions du 15e corps français et la brigade du général-major von Ostensacken du VIIe corps allemand. Le caporal Paul Campy dit Néboudet, du 39e de ligne, est blessé à la main gauche par coup de feu, à Bussy. Il devra subir l’amputation partielle de son pouce.

Au sud de Baume-les-Dames, des combats ont lieu entre les troupes débandées du 24e corps et la 4e division de réserve de Von Schmeling qui passe sur la rive gauche du Doubs. Le corps Bressolles, 24e, doit abandonner définitivement les positions du Lomont qu’il devait garder et se jette en désordre vers Pontarlier.

Du côté de Langres, à Esnoms, une section du 50e de ligne, commandée par le capitaine Masse, attaque un détachement ennemi de trente-cinq hommes qui conduit soixante-quatre prisonniers français. Ces derniers sont libérés et les allemands faits, à leur tour, prisonniers     .

La place de Longwy capitule. Le lieutenant-colonel Massaroli et ses 4 000 hommes cèdent devant les dix bataillons, deux escadrons et quatre-vingt-dix pièces d’artillerie du colonel Von Krenmsky.

A l’Ouest, l’ennemi occupe Rouen.

Christine Lescène - Le Blog d'une Généalogiste - 25 janvier 2021