• Description

A Paris, occupation de Cachan par les troupes françaises. Des combats ont lieu aux avant-postes de Villetaneuse et Bezons. Le sous-lieutenant HCA de Gaulle, du 5e régiment provisoire de la Seine, garde nationale mobile est blessé devant Villetaneuse. Le lieutenant Landrieux, des éclaireurs de la garde nationale de la Seine, est blessé devant Bezons.

A Metz, Les troupes françaises font une reconnaissance offensive entre Metz et Thionville, Bellevue et Saint-Rémy. Dans la nuit, l’ennemi met le feu au village des Tapes. Les pertes françaises s’élèvent à 64 officiers et 1 193 hommes de troupe.

7octobre

Blessés à Ladonchamps, Jean Louis Abrial, soldat au 75e de ligne a la main mutilée par un coup de feu, Antoine Guillaume Casela, trente-trois ans, natif d’Espajolo, Corse, soldat au 96e de ligne doit être amputé du bras après une fracture du coude par éclat d’obus, Modeste Firmin Hequet, vingt-trois ans, natif de Cagny, Somme, soldat au 26e de ligne, est amputé de la cuisse après une fracture du fémur par balle.

A Bellevue, Louis Adolphe Perrotte, vingt-cinq ans, natif de Pont-Aven, Finistère, soldat au 51e de ligne, est amputé de la jambe après une fracture de la jambe gauche par éclat d’obus. Jean Baptiste Alle, sergent-fourrier au 24e chasseurs à pied perd l’usage de son bras gauche après une fracture de l’omoplate par coup de feu.

Aux Tappes, Jean Blaise Bazat, soldat au 83e de ligne, a le fémur droit fracturé par balle.

A Thionville, Prosper Alphonse Feaufils, vingt-quatre ans, natif du Perreux, Yonne, soldat au 25e de ligne, reçoit un éclat d’obus à la face, gueule cassée de 1870.

A Neuf-Brisach, devant son refus de se rendre, les prussiens bombardent la ville pendant la nuit et provoque des incendies. Un habitant est tué, trente-neuf sont blessés. Mais l’ennemi ne s’attarde pas. Il laisse un détachement et se dirige sur Schelestadt (Sélestat).

En Eure-et-Loir, les francs-tireurs de la Seine venus des environs de Janville arrivent à Denonville. Ils sont près de cinq cents. Logés et nourris par les habitants, ils réquisitionnent toutes les voitures disponibles et se font conduire à Auneau, dans la nuit. Ils y capturent soixante-neuf soldats prussiens et quatre-vingt-dix chevaux qu’ils ramènent à Denonville. Ils repartiront le lendemain, pour Voves, avec leurs prisonniers.

Dans le Loiret, Louis Marie Davy, soldat au 59e de ligne, reçoit trois balles qui l’atteignent à la jambe gauche et à la cuisse droite, à Beaugency.

L'ennemi continue sa progression dans la Beauce.

Christine Lescène - Le Blog d'une Généalogiste - 7 octobre 2020