• Description

Grenadier_Second_Empire_-_Alphonse_de_Neuville

Le 27 juillet 1870, a garde impériale arrive à Metz et s’installe au polygone (Chambière).

Elle précède de vingt-quatre heures, l’arrivée de l’Empereur et du prince impérial.

Napoléon III prend le commandement de l’armée. L’impératrice Eugénie est nommée régente.

La garde impériale, sous les ordres du général Bourbaki, est positionnée sur Metz et Nancy, forte de 20 000 hommes.

Dès le 4 août, elle fait mouvement vers Boulay.

Le 6 août, la bataille de Forbach perdue, l’armée bat en retraite à Metz.

Le 18 août, au combat de Gravelotte, la garde impériale perd 18 officiers et 170 soldats tués, 117 officiers et 1768 soldats blessés, et 25 officiers et 443 soldats portés disparus.

Mathurin Marie Bauto, du Morbihan, grenadier de la garde, est blessé d’un coup de feu à la tête ce jour-là. La balle s’est engagée dans l’épaisseur de l’os pariétal et doit être retirée au trépan. La cicatrice, adhérente est considérable et il en garde une paralysie incomplète du bras droit.

Théodore Marie Emile Quesnot, du Calvados, également grenadier de la garde, a le pied droit emporté par un éclat d’obus. Il doit être amputé de la jambe au tiers inférieur.

Le 22 août, à Rezonville, Jules François Mimmas, du 3e voltigeur de la garde, reçoit un éclat d’obus qui lui fracture l’avant-bras droit et la main.

Le 7 octobre, à Saint-Remy-sous-Metz, Jean Forsans-Sagaye, sergent au 4e voltigeurs de la garde, originaire des Basses-Pyrénées, est blessé un coup de feu qui lui brise le fémur droit et provoque une lésion des organes génitaux.

Étroitement liée au sort de l’empereur, la garde impériale tombe avec lui.

Le 28 octobre, toujours à Metz, elle est licenciée et versée dans les différents corps d’armée. L'empire est mort, la garde impériale aussi.

Christine Lescène - Le Blog d'une Généalogiste - 27 juillet 2020