Dans la commune d'Azé, dans le Loir et Cher, 45 soldats français ont été tués au combat.
Le 31 décembre 1870, Bayol, un garde mobile du Lot et trois soldats qui ne purent être identifiés, ont été les premiers inhumés dans ce cimetière.
Les nommés Pilot et Boule, victimes du même combat, ont été enterrés directement sur le champ de bataille, au hameau de la Papetière.
Victime du même combat, le lieutenant Rohaut a été inhumé séparément, dans le cimetière, où sa famille lui a fait élever un monument funéraire.
Le six janvier 1871, sur le territoire de la commune, quatre mille français luttèrent toute la journée contre plus de vingt cinq mille prussiens. Le soir arrivant, les français durent abandonner leur position et les prussiens envahirent toutes les demeures des habitants.
De ces combats, 37 soldats français vont être inhumés dans le cimetière du bourg, après avoir reçu les honneurs de la sépulture chrétienne.
Voici leurs noms, pour ceux qui ont pu être identifiés :
- Maryl, sous-lieutenant du 33e régiment de marche
- Doré, sous-lieutenant du 33e régiment de marche
- Combes Hippolyte, du 33e régiment de marche
- Favre du 33e régiment de marche
- Woesteland François Isidore, du 33e régiment de marche
- Fortan du 33e régiment de marche
- Chabreul du 33e régiment de marche
- Mérot Victor artilleur du 33e régiment de marche
- Deleschaume Marie François du 33e régiment de marche
- Chabasseur Michel, mobile du Puy de Dôme
- Baffleur Annet, mobile du Puy de Dôme
- Blanchet Leger, mobile du Puy de Dôme
- Lebourelier Augste Joseph, mobile de la Mayenne
- Legros Max, sergent des mobiles des Bouches du Rhône
- Casquet Antoine, des mobiles des Bouches du Rhône
- Viaud Isidore, des mobiles des Bouches du Rhône
- Pin Antoine, des mobiles des Bouches du Rhône
- Vaubert Louis, des mobiles des Bouches du Rhône
- Mestre Achile, des mobiles des Bouches du Rhône
- Car Hippolyte, des mobiles des Bouches du Rhône
- Laget Joseph, des mobiles des Bouches du Rhône
- Honnorat Marius, des mobiles des Bouches du Rhône,
- Verges André, sergent de la compagnie de discipline,
- Chassigneux, de la compagnie de discipline
- Martin Armand, de la compagnie de discipline
- Vaugeas, de la compagnie de discipline
- Wagner Antoine, de la compagnie de discipline
- Chaboud Antoine, de la compagnie de discipline
et le matricule 4829 du 32e de ligne, ainsi que 8 soldats inconnus.
Quelques jours après, le corps d'un jeune garde mobile, non identifié, est retrouvé dans une grange, sur le bord de la route. Il faisait parti d'un convoi de prisonniers. La fatigue intense puis la mort, ont mis fin à sa route.
Christine Lescène - Le blog d'une généalogiste - 14 Février 2008