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Second siège de Paris

Dans la journée, les avant-postes du 2e corps continuent d’avancer sur Paris et gagnent du terrain.

A midi, toutes les communications entre les forts de Vanves et de Montrouge sont interrompues. Les troupes du général Osmont occupent toutes les maisons du point de jonction de la route de Châtillon à Montrouge avec la route stratégique.

A Issy, les combats continuent et un bataillon du 46e de marche, brigade Bocher, prend, à la baïonnette, une barricade dans le village d’Issy, le couvent des Oiseaux et le séminaire.

François Baptiste Cabal est blessé à la main gauche par un coup de feu et en perd l’usage. Le sergent Théodore Alexis Cambry, vingt-quatre ans, de Paris, est blessé au genou gauche. Sa jambe en restera atrophiée. Antoine Benjamin Dehien est blessé au coude droit par un coup de feu. Edmond Vivien perd un doigt de la main gauche par un coup de feu.

Les insurgés fuient devant l’attaque, abandonnant les lieux où les troupes régulières s’installent aussitôt.

Dans la nuit, elles s’installent également dans l’hospice des Petits-Ménages et au lycée Louis-le-Grand. Une tranchée est aussitôt creusée entre l’hospice et la Seine, et une autre est creusée pour envelopper la gorge du fort de Vanves.

12mai

La batterie installée dans l’île Saint-Germain est dévoilée et oblige, en deux heures, les canonnières insurgées à remonter la Seine.

Mais le fort de Vanves est toujours occupé et les combats pour le prendre sont loin d’être terminés.

A Mayence, Eugène Eliot, de Dijon, Côte-d’Or, soldat au 8e artillerie, décède en captivité.

En Algérie, le lieutenant Fiak du 86e régiment de ligne, est blessé au fort National.

Christine Lescène - Le Blog d'une Généalogiste - 12 mai 2021