Second siège de Paris :
La commune décide la destruction de la colonne Vendôme.
« La Commune de Paris, considérant que la colonne impériale de la place Vendôme est un monument de barbarie, un symbole de force brutale et de fausse gloire, une affirmation du militarisme, une négation du droit international, une insulte permanente des vainqueurs aux vaincus, un attentat perpétuel à l’un des trois grands principes de la République française, la fraternité, décrète : Article unique. La colonne de la place Vendôme sera démolie ».
A l’ouest, le général Ladmirault combat les fédérés sur la rive droite de la Seine.
François Houviez, soldat au 68e de ligne, est blessé à la jambe droite par un éclat d’obus.
A Ulm, mille quatre cents hommes sont rapatriés. Malheureusement, certains vont mourir à Neuilly quelques jours plus tard, sous les balles de la commune.
Au même moment, les prisonniers de Weingarten arrivent à Ulm. Leur état est pitoyable. Ils n’ont que la chemise qu’ils portent. De nouveaux effets leur sont donnés. Chaque jour, des soldats venus du fin fond de l’Allemagne, arrivent, en route pour la France, eux-mêmes dépourvus de tout, qu’il faut également vêtir et chausser.
A Mayence, en captivité, François Liette, de Sornac, en Corrèze, soldat au 88e de ligne, décède de pneumonie.
Christine Lescène - Le Blog d'une Généalogiste - 12 avril 2021