• Description

A Paris, un peu en avant de la porte de Neuilly, une violente canonnade part du Mont-Valérien.

Au matin, un accrochage a eu lieu entre la gendarmerie et les fédérés, à la porte de Neuilly. La première bataille commence.

2avril

 

Vers midi, les fédérés sont repoussés par les troupes et par le canon du Mont-Valérien jusqu’à la porte de Neuilly. Vers trois heures, le combat recommence, toujours sans succès pour les fédérés.

Vers cinq heures, les compagnies de guerre de la garde nationale montent vers Neuilly. Les troupes fédérées sont en ordre de marche, composées de volontaires. Le défilé dure toute la nuit. Le même défilé à lieu sur la rive gauche. Deux colonnes de fédérés se dirigent sur Montrouge et Issy, pour marcher, le lendemain, sur Versailles.

A Ville d’Avray, l’ambulance n°2 du Marquis de Hertford est reconstituée, avec une section volante. Elle installe un hôpital temporaire au château, avec cinquante lits, deux chirurgiens-major, les docteur Fontan et Woelker, et un aide-major, le docteur Letailleur.

A Asnières, François Boutaric, vingt-et-un ans, d’Espalais, Tarn-et-Garonne, soldat au 51e de ligne, es blessé par un coup de feu à l’arcade sourcilière gauche. Il perdra l’usage de son œil.

A Courbevoie, Claude Etienne Cave, soldat au 113e de ligne, est blessé par coup de feu au thorax avec une plaie et deux côtes fracturées.

A Ulm, en captivité, Pierre Andoin, de Saint-Pierre-Montlinard, Maine-et-Loire, soldat au 11e d’artillerie, et Victor Bourson, de la Croix, Oise, soldat au 58e de ligne, décèdent de pneumonie.

A Mayence, en captivité, Louis Mathieu, garde mobile de la Côte-d’Or et Luc Mauret, de Périgueux, soldat au 13e de ligne, décèdent du typhus. Antoine Fachon, de Rouen, du 3e génie, décède de la petite vérole.

Christine Lescène - Le Blog d'une Généalogiste - 2 avril 2021