A Saint-Genest, les deux régiments de mobile, le 33e et le 75e, reçoivent la notification d’un ordre du général Le Flô, ministre de la guerre.
Les gardes nationaux mobiles sont renvoyés dans leurs foyers. La guerre est terminée pour eux.
Une grande partie des départements étant occupée, les hommes ne peuvent pas les traverser avec leurs armes.
Ils doivent, avant leur départ, déposer leurs armes, munitions et grand équipement.
C’est un véritable crève-cœur pour eux.
Déjà que la guerre est perdue !!
Ils vont rentrer chez eux les mains dans les poches, sans les honneurs militaires, alors qu’ils ont bien combattu et payé le prix du sang.
A Ulm, en captivité, Alexandre Minart, de Luans, Yonne, dix-neuf ans, et Charles Chazal, de Saint-Sauveur-de-Cruzières, Ardèche, soldat au 62e de ligne, décèdent de pneumonie.
A Mayence, en captivité, Paul Chevalier, de Saint-Léger, Maine-et-Loire, du 15e d’artillerie, et André Fournier, de Paris, du 25e d’artillerie, décèdent de pneumonie.
Charles Pignatelle, de Marseille, du 19e bataillon de chasseurs à pied, décède du typhus, comme Jean Fromenteau, des Deux-Sèvres, soldat au 76e de ligne.
Jean Soulève, vingt-quatre ans, des Hautes-Pyrénées, soldat au 3e voltigeurs décède de dysenterie.
Christine Lescène - Le Blog d'une Généalogiste - 16 mars 2021