L’Assemblée nationale dissout l’armée de la Loire. Elle annule également le retrait gratuit des objets engagés au mont de piété.
A Vendôme, les dernières troupes du IXe corps allemand traversent la ville. Les hommes sont joyeux. Ils vont revoir leurs familles. A huit heures du soir, le commandant de la place, allemand, faisant les fonctions de sous-préfet, quitte la ville après le départ du 85e régiment de ligne. Vendôme est enfin libre.
Des inspecteurs de la compagnie du chemin de fer d’Orléans sont arrivés pour reconnaître l’état de la gare, qui a servi à plusieurs reprises, de refuge aux troupes allemandes.
A Paris, l’ambulance du grand-hôtel est évacuée pour les baraques du Cours-la-Reine. Elle aura reçu 995 blessés parmi le plus gravement atteints. La durée moyenne de séjour des blessés aura été de 30 jours. L’ambulance a perdu 220 hommes, y compris les blessés ramenés du champ de bataille morts dès leur arrivée ou presque.
A Bitche, le capitaine Mondelli arrive enfin avec des éléments de réponse, mais il faut encore attendre. La seule certitude est que, dorénavant, Bitche est en territoire allemand.
A Ulm, en captivité, Frédéric Tavan, de Lyon, soldat au 99e de ligne, et René Dupuis, de Soivre, Deux-Sèvres, soldat au 2e régiment d’infanterie de marine, décèdent de pneumonie.
A Mayence, en captivité, Remi Cettell, trente ans, de Metz, soldat au 95e de ligne, décède de cause indéterminée. Cretain (sans prénom), vingt-deux ans, de Haute-Savoie, soldat au 67e de ligne, décède de phtisie, comme Labit, trente ans, d’Oran, du 11e turcos. Victor Muriau, vingt-huit ans, de Bréville, soldat au 2e lancier, décède, sans cause indiquée.
Christine Lescène - Le Blog d'une Généalogiste - 7 mars 2021