La reddition de Belfort est actée. Les troupes du colonel Denfert évacuent la place les deux jours suivants, en emmenant leur outillage de campagne, et partent en direction de Montbéliard-Grenoble.
A Paris, les secteurs militaires vont être supprimés et la garde nationale qui en recevait les ordres, est livrée à elle-même.
Dans le Loir-et-Cher, l’interdiction de faire sonner les cloches est levé.
A Vendôme, celles de deux paroisses retentissent, mais ne sonnent que le glas funèbre.
La ville et sa banlieue sont largement occupées par les troupes allemandes. Une centaine de chevaux et un grand nombre de voiture sont à Courtiras.
Un bataillon de chasseurs brunswickois en garnison à Vendôme quitte la ville pour Montoire et La Chartre. A sa place, un bataillon d’infanterie et six batteries d’artillerie s’installent dans la ville.
A Blois, le journal de Loir-et-Cher paraît, après plus de deux mois d’absence et titre sur les élections. Dans le Loir-et-Cher, Tassin est au coude à coude avec Eugène Riffault. Seules 270 voix les séparent, mais le vote des mobiles et des mobilisés n’est pas encore parvenu. Les élections vont occuper seules le journal jusqu’au 28 février.
Les deux régiments de mobiles, le 75e et le 33e quittent Angers pour une marche de trente-cinq km qui les mène à Rosiers-sur-Loire.
Ces marches ont pour but de participer à un déplacement général du 16e corps, pour se mettre en défense du pays, entre Châtellerault et Le Blanc.
A Ulm, Antoine Lobolle, de Saint-Goin, Meurthe, vingt-cinq ans, et Alphonse Cardon, de Rondfroid, Somme, soldat au 29e de ligne, décèdent de pneumonie.
Christine Lescène - Le Blog d'une Généalogiste - 16 février 2021