Honoré Pierre Victor Cissé, né le 10 décembre 1849 à Authon, Loir-et-Cher, fils de Jean Alexis Cissé, vigneron, et de Victorine Roquin.
Il est garde mobile du Loir-et-Cher, lorsqu’un coup de feu lui fracture du bras gauche à Loigny, le 2 décembre 1870. Il doit être amputé du bras au tiers supérieur.
A compter du 20 mars 1871, il reçoit une pension de 465 francs et se retire à Monthodon, Indre-et-Loire.
Il devient gagiste, et, le 16 juin 1875, à Neuville-sur-Brenne, Indre-et-Loire, il épouse Alphonsine Marie Désirée Aubert, dix-huit ans. Etonnement, lors de son mariage, il fournit un certificat de libération du service militaire. Avec un bras en moins, je doute que ce document ait eu une quelconque importance.
Anniversaire de ses blessures :
Pierre Célestin Jean Bliaux, né le 17 avril 1837, à Taillepied, Manche, fils de Louis Bliaux, journalier, et de Bonne Crespin.
Il est soldat au 26e de ligne lorsqu’un coup de feu lui fracture la jambe gauche, le 10 décembre 1870, à Josnes, fracture comminutive. Il en restera paralysé de la jambe. Il a trente-trois ans, six ans six mois et vingt-six jours de service et trois ans de campagne.
De retour à Taillepied, à compter du 8 mars 1871, il perçoit une pension de 415 francs, pour perte de l’usage d’un membre.
Christine Lescène - Le Blog d'une Généalogiste - 10 décembre 2020