A Paris, les décès de la semaine sont de 1855 dont 419 par la variole.
A Saint-Cloud, une patrouille ennemi rencontre, sur la place de l’hospice les volontaires, de Néverlée. Elle perd cinq hommes tués et un blessé.
Dans le Loir-et-Cher, après la bataille de Coulmiers, l’ambulance n°11 dite de l’école de médecine, s’installe en partie à Ouzouer-le-Marché, trois jours après. Les blessés sont évacués sur Blois et sur Vendôme.
Dans le Loiret, l’ambulance volante du Bourbonnais se sépare en deux groupes. Le premier parcoure le champ de bataille et les villages voisins pour secourir les blessés. Le deuxième, installé à Orléans, y reçoit les malades et blessés qui leur sont envoyés. Ils organisent un hôpital provisoire, dans les bâtiments de la manutention militaire.
A La Fère, dans l’Aisne, la garnison est constituée par la garde mobile, excepté une quarantaine d’ouvriers d’artillerie. Le 7 octobre, ils sont 2 711 hommes. Le 6 novembre, une compagnie de francs-tireurs de la Somme, d’une centaine d’homme, les rejoint. A compter du 12 novembre, la place est déclarée en état de siège.
La guerre a également lieu en mer. Ce 12 novembre, un combat naval a lieu entre le Bouvet et le Metor, dans la mer des Antilles, en vue de la Havane. Les deux navires se retrouvent dans le même état d’avarie après avoir échangé quelques coups de canon. Ils doivent tous les deux se rendre dans un port neutre, la Havane est alors espagnole, pour réparer.
Christine Lescène - Le Blog d'une Généalogiste - 12 novembre 2020